Arrêter de fumer est loin d’être facile et le sevrage s’accompagne toujours de désagréments. S’il existe des solutions pour minimiser les symptômes, le massage peut aussi aider. Les fumeurs qui souhaitent arrêter gèreront mieux la fatigue, l’insomnie et le stress, qui sont inévitables.
Se sentir bien dans sa peau et dans son corps nécessite une respiration libérée de toute tension. Alors, si on est fumeur, on arrête tout de suite ! Pour vous aider, il est possible de trouver de nombreux renseignements sur le site https://arreter-de-fumer.net.
Les symptômes du sevrage tabagique
Le fait d’arrêter de fumer engendre des symptômes à la fois physiques et psychiques. Ces derniers sont normaux, même s’ils sont désagréables. En effet, éprouver de tels symptômes est un signe positif. Bien entendu, ils varient selon le nombre d’années passées à fumer. Voici les effets les plus courants liés à l’arrêt du tabac.
Envie de fumer (obsessionnelle)
Il s’agit sûrement de l’effet le plus connu du manque de tabac. Les raisons de cette envie de fumer sont multiples : insuffisance d’endorphine, environnement stressant, remise en question de sa capacité à arrêter, etc. Des exercices existent afin de diminuer la sensation.
Toux
La toux s’explique par les cils vibratiles qui fonctionnent à nouveau. Chez les fumeurs, ces derniers sont paralysés par les composants toxiques de la cigarette. Une fois à l’arrêt, le système respiratoire recommence à faire son travail. Si vous êtes sujet à la toux, il est recommandé de faire des activités physiques, manger sainement et ne pas oublier de boire de l’eau.
Irritabilité
Elle est normale, vu le changement d’habitude. Le corps réagit quand il est privé de nicotine, ce qui peut engendrer l’irritabilité, mais aussi du stress et de l’impatience. Pour diminuer ce sentiment, vous pouvez vous concentrer sur la pratique des activités que vous aimez.
Étourdissement
Il est causé par une meilleure oxygénation de votre organisme. Le stress causé par l’arrêt (du jour au lendemain) peut aussi être une cause possible. Les étourdissements durent normalement 1 à 2 jours. Il est possible de les atténuer, en prenant quelques respirations lentes et profondes.
Les bienfaits du massage pour les fumeurs
La massothérapie est un art ancien, dont l’origine remonte à l’antiquité. Les Grecs et les Romains préconisaient le massage pour soulager les douleurs et aider la convalescence. De nos jours, il s’agit d’une thérapie efficace contre le stress, mais elle a aussi des bienfaits physiques.
Les bienfaits physiques
L’objectif principal du massage est de prendre soin du corps. Il s’agit d’une méthode thérapeutique millénaire, dont les principaux bienfaits sont l’amélioration du sommeil, l’aide à la digestion ou encore la diminution de la fatigue.
Ces bienfaits sont importants, car durant le sevrage tabagique, on est souvent sujet à des insomnies, à la constipation et aux coups de fatigues. Vous pouvez optimiser les séances en buvant assez d’eau. En effet, notre corps a besoin de s’hydrater pour éliminer les toxines.
Un antistress efficace
Le massage se place dans le sillage des médecines douces. Il aide à réduire le stress causé par le sevrage tabagique. Parmi ses effets positifs, on compte notamment la détente que le massage procure sur le moment. Certaines manipulations seraient efficaces pour apaiser les maux de tête et les troubles digestifs. Ces deux symptômes sont aussi liés à l’arrêt de la cigarette.
Par contre, d’après une étude, seulement 5% des Français seraient convaincus par les bienfaits du massage. Il s’agit de la conclusion de l’institut Ipsos après une enquête réalisée en 2012.
Un pouvoir anxiolytique
Les effets anxiolytiques des massages sont prouvés par des études sérieuses. On pense notamment à celle menée en 2010 au Cedars-Sinai Medical Center, un institut situé à Los Angeles. Celle-ci a démontré que le vrai massage suédois ou californien est capable de réduire la sécrétion de cortisol, l’hormone du stress.
Il ne s’agit pas d’un effet placébo, car les manipulations réalisées sur tout le corps stimulent des récepteurs spécifiques. Ces derniers envoient des impulsions nerveuses au cerveau, via la moelle épinière. Le cerveau se met alors à produire une grande quantité de dopamine, d’endorphine et de sérotonine.